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Info pratiques

Tout d'abord, merci ! Merci à tous ceux qui sont déjà inscrits sur le blog et à tous ceux qui, je le sais, sont impatients de lire ma prose. Tous vos messages (et les inscriptions) sont autant d'encouragements et de soutiens.

Même quand on est bien décidé à partir, ça fait du bien.

 

Mes préparatifs continuent. 

 

J'ai envie aujourd'hui de vous parler de 3 équipements importants qui vont m'accompagner.

 

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N° 1 : Il s'agit de mon nouveau sac à dos. Je m'en suis déjà servie l'an dernier, et je confirme ma satisfaction.

Il s'agit du sac Lafuma 40litres (femme) qui pèse 1,1kg. Il n'a pas d'armature métallique, ce qui le rend plus léger et il s'adapte très bien à mon dos. 

 

N°2 : Les semelles "superfeet" vertes. Elles aussi je les ai déjà testées. Conseillée il y a 4 ans par Les spécialistes du magasin "Caminoloc" de Cahors, je viens d'en recevoir une paire toute neuve commandée sur leur site pour être au top !

 

N°3 : La veste imperméable Rap. Là, c'est tout nouveau. Encore un conseil de Madhi de "Caminoloc". Je ne sais pas vous, mais moi, je me suis déjà tellement mouillée en randonnée, que je voulais une veste "vraiment" étanche. Pour le moment, je n'ai pu la tester qu'avec de petites averses. Je vous en dirai plus en fin de randonnée.

 

Voilà pour aujourd'hui.

Demain j'ai prévu un aller-retour de chez moi à Fontainebleau. Soit 28km.

Météo : Risque de pluie...haut les cœurs !

 

A bientôt !

 

Prenez soin de vous ❤️


07/04/2022
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Tout est prêt !

 

Nous y voilà !

 

Jse viens de boucler mon sac et de le peser : 7,5kg auquel je dois ajouter 2kg (poids des gourdes + 1,8 l d'eau).

Je suis en dessous des 10kg. C'est parfait car j'aurai souvent un peu de nourriture et je sais qu'avec ce nouveau sac, je peux porter 10kg sans problèmes particuliers.

 

Côté préparation là aussi, tout est ok. Souffrant d'une douleur dans l'articulation "sacro-iliaque" côté gauche, j'ai vu l'ostéopathe avant-hier. Arthur Meunier a débloqué le problème et la douleur s'est envolée !

 

Et enfin hier, la touche finale : massage ayurvédique avec Amandine (https://ananditayurveda.com/).

Vu mon départ imminent, elle m'a proposé un massage profond de toute la zone postérieure du corps...une vraie préparation de sportif ! Et une détente très profonde. Je recommande à ceux qui habitent dans les environ de Melun, Fontainebleau de s'offrir ce moment de pur bonheur.

 

Demain départ pour Saint Jean de Luz en train et GO vers le pays Basque Espagnol ! 

 

Ah, j'oubliais ;) je me suis pesée ce matin histoire de voir si je vais perdre du poids ou en gagner !! Je vous dirai ça à la fin !

 

A bientôt. 

Prenez soin de vous

 


21/04/2022
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L'aventure a commencé

Tout allait bien ce matin : soleil, organisation, voyage jusqu'à Montparnasse, déjeuner dans une bonne crêperie, installation dans le train, et voyage jusqu'à... c'est là que ça se gâte ! Arrivés en gare de Dax, je suis un peu étonnée par la durée de l'arrêt quand on nous annonce qu'un train de marchandises a déversé des produits toxiques sur les voies dans la gare de Bayonne. Tous les trains sont à l'arrêt. On nous prévoit 30mn de retard, puis 1h, puis 2h30, puis 2h... et surtout on nous conseille de rester dans notre train. Bien évidemment les passagers s'agitent et cherchent des solutions. Surtout ceux qui ont des enfants car il est déjà 18h. 

Je n'ai pas beaucoup de réseau, mais sur le quai la connexion internet me permet de prévenir mon hôtesse de ce soir. 

 

Sur le quai l'ambiance est presque étrangement calme et bon enfant. Les gens se parlent, se sourient. Je m'approche d'un couple, chaussures de rando aux pieds, pantalons de rando... et j'entends le monsieur dire "Saint Jean Pied de Port". Sans aucun doute ils vont sur le chemin de Compostelle. Je pose la question, c'est bien ça. La discussion s'engage avec eux ainsi qu'avec la dame assise près d'eux sur le banc. Ça fait du bien d'échanger à bâtons rompus. Cette dame est née à Nemours, amusante coïncidence. Elle nous ramène plusieurs fois à la réalité : rien n'est grave dans cette situation. C'est plus compliqué pour les gens qui ont des petits enfants avec eux. Ils doivent gérer la fatigue, la faim, l'ennui... pour nous, enfin pour moi, c'est juste une aventure !

 

Et enfin au bout de 2h, il est donc 19h35, une voix nous incite à remonter fissa dans le train car le départ est imminent. Enfin, nous repartons. Le train est moitié vide car beaucoup de voyageurs ont trouvé une solution pour continuer leur route. 

 

Le couple de pèlerins avec qui j'ai échangé est bien embêté. Avec ce retard ils se voient mal marcher dès demain. Et vu qu'ils ont réservé tous leurs hébergements, je comprends que ça leur prenne la tête. 

 

Le train roule à travers la campagne et enfin voici Saint Jean de Luz. Arrivée avec 1h50 de retard, j'appelle mon hôtesse pour savoir où m'acheter un dîner. Elle me propose de partager sa soupe de légumes. Merci Yolande. J'ai de la chance.

Nous sommes 2 marcheuses hébergées dans cette maison pour la nuit. Autour de la table, nous nous racontons nos vies, parlons du destin... soirée très conviviale entre femmes, même si le petit-fils de Yolande joue sur le canapé. Il est déjà 23h. Demain j'espère trouver un endroit où faire tamponner ma crédentiale, ce carnet, sorte de sésame, qui accompagne chaque pèlerin. Et ensuite, direction Irun.

 

 

 


22/04/2022
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Yolande

Avant de raconter ma journée, j'ai envie de vous dire quelques mots à propos de Yolande. Rendre hommage au courage de cette femme qui s'est retrouvée veuve avec 5 enfants en Alsace, sa région natale. Elle a suivi ses envies, son coeur, tout en élevant sa tribu. Et puis elle est tombée amoureuse de Saint Jean de Luz. Avec détermination elle a cherché et trouvé du travail malgré son fort accent alsacien pas vraiment bien accepté en Pays Basque. Elle est là depuis plus de 20 ans et peut fièrement dire qu'elle est à sa juste place à Ciboure (Saint Jean de Luz). 

 

Je la remercie pour son accueil généreux et simple. 


23/04/2022
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J 1 Irun (Espagne) 17km

Ce matin il est 8h30 quand je pars accompagnée de Louise, qui a dormi chez la même hôtesse que moi. Nous allons visiter le centre de Saint Jean de Luz et surtout l'église où le mariage de Louis XIV a été béni.  L'intérieur de l'église est surprenant avec ses 2 étages de balustrades en bois. Je fais tamponner ma crédentiale. Nous retournons vers le port de pêche où nos chemins se séparent. Louise remonte vers Bayonne. Elle est passée par Hendaye hier.

 

Me voilà donc sur le chemin où je retrouve les balises. A la sortie de Ciboure j'arrive sur la zone commerciale. Mon chemin monte à droite. Et il monte, il monte... puis, il descend vers la gauche. J'ai l'impression de faire une grande boucle. Quand je retrouve la départementale quittée avant le centre commercial, je suis juste en dessous. En fait ce chemin n'était qu'un détour pour éviter la zone commerciale. Je ronchonne car je peine à croire que les pèlerins du moyen-âge contournaient ce qu'ils trouvaient moche !

 

Un peu avant Hendaye, il est 11h30 quand j'arrive devant une grande grille infranchissable qui bloque l'accès au chemin du littoral. Louise m'avait mise en garde. Me voilà obligée de marcher au bord de la départementale. Il y a un rail de sécurité métallique avec un grand fossé derrière. Je marche vite, pas très rassurée chaque fois que passe un véhicule. Et il y en a beaucoup. 

Une voiture me klaxonne. Je pense gêner, mais non, le conducteur me fait un large sourire en levant le pouce : il m'encourage. C'est bien agréable ! Et en plus, il y a des odeurs de fleurs d'oranger qui chatouillent agréablement mes narines. Tout va bien !

 

Sur ma droite monte le GR10. Il va vers Hendaye, alors je l'emprunte. Ça monte assez raide. Et soudain en haut, magique ! Superbe vue sur l'océan. Je respire. Je suis décidément plus une fille de l'océan que de la montagne. Parce que là, la montagne est partout autour de moi. 

 

Je vois la ville d'Hendaye en bas. Un chemin de chèvres (ou de moutons) semble y conduire. Je le suis. Au bout d'un long moment, me voilà au milieu de jolies maisons basques. Comme j'ai pris le chemin des écoliers à défaut de pouvoir prendre celui du littoral, j'opte pour le gps pour retrouver ma route. Bonne nouvelle : c'est tout droit !

 

Il est 12h30 quand je passe le pont international de Santiago. Je franchis la frontière, me voilà à Irun en Espagne. Il fait froid, et menace de pleuvoir. Je m'assois près de la base de canoës, juste en face des îles protégés de la Bidasoa. Zone Natura 2000. Je mange mon casse-croûte après avoir ajouté un tee-shirt car mes doigts commencent à blanchir. Il fait 15° et du vent. Le refuge de pèlerins où j'ai prévu de dormir ce soir n'ouvre qu'à 16h. Alors je rentre dans la ville, m'offre un café sur une jolie place, puis pars visiter malgré mon gros sac sur mon dos. 

 

Il se met vraiment à pleuvoir. Je me réfugie à l'office de tourisme. Heureusement car l'employée me donne la nouvelle adresse du refuge. Celle que j'ai n'a plus cours depuis 4 ans !!!!

 

16h15 j'arrive au refuge. Nous sommes 6 dans le dortoir, 4 suisses Allemands et un Allemand. Ils font des efforts pour échanger en français avec moi, et moi des efforts en espagnol, mais ce n'est pas gagné même si je note que plusieurs se débrouillent bien en espagnol, moi, je galère. Mais ça me fait rire, je me doutais que ça allait être difficile. 

 

Le podomètre annonce 22,5km. 

 


23/04/2022
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